Djaga

projet 2012

Nous avons découvert le village de Djaga lors de la première mission 2012; l'école nous avait été indiquée comme une des écoles les plus nécessiteuses. Nous sommes donc allés rendre visite au village pour voir ce qui pouvait être envisagé.

 

Nous avons découvert des apatams en paille en plutôt mauvais état qui abritent parfois des tables-bancs, mais souvent des simples rondins (ne permettant pas aux enfants d'écrire). Quant aux tableaux, ils sont criblés de trous et s'effritent.

 

L'école accueille 151 enfants de 4 villages des environs pour une taxe de 1 000 FCFA par enfant, mais qui n'est pas souvent payée à cause des moyens limités des villageois. Les enseignants font faire des tables-bancs par des menuisiers du village à leurs frais, mais dans un bois dont les thermites sont friands. 

 

Enfin, niveau matériel scolaire, seuls les 4 professeurs ont quelques manuels, mais aucun pour les élèves. Ces derniers n'ont par ailleurs pas toujours de quoi écrire (stylo et papier).

 

Quant à l'eau, les villageois se rendent à plusieurs kilomètres, à Agbati; 2 forages ont été fait au village, mais l'eau trouvée était trop chargée en nitrate pour être potable, et l'état n'a pas mis de pompe. C'est la problématique des forages : leur coût est très élevé et parfois on ne trouve pas d'eau, ou, comme ici, une eau qui souffre des produits utilisés par les engrais des plantations de coton. Les habitants ont donc essayé de faire un barrage sur un cours d'eau à proximité, à sec lors de notre passage, mais cela ne fonctionne pas. 

 

D'habitude, nous recueillons les besoin et envisageons des éventuels projets d'amélioration en conseil d'administration pour les années suivantes. Cette fois-ci nous avons fait un petit écart pour fournir 20 tables-bancs dès ce début d'année à Djaga, tant les conditions nous ont parues difficiles.Des livres de classe ont été distribués en 2012 er 2013.