Séva

projet à envisager ?

Lors de la première mission 2012, nous avons pris l'initiative d'aller visiter de nouvelles écoles à qui nous pourrions venir en aide. L'école de Séva nous a été indiquée avec 3 autres écoles comme étant particulièrement dans le besoin.

Le directeur nous a reçus aussitôt à notre arrivée, sous les yeux curieux et brillants d'excitation de tous les enfants depuis leurs apatams en paille. Nous nous sommes présentés et avons fait un état des lieux avec lui dans "la salle des profs".

 

 

 

Lorsque l'état l'a envoyé à Séva 3 ans auparavant avec pour mission de mener une école d'initiative locale, le terrain était vide.

 

C'est donc lui, avec l'aide des villageois des environs, qui a défriché le terrain, construit les apatams et les latrines improvisées (un encadrement de feuillage, ci-contre), et financé les tables-bancs.

13 avaient été fournies par l'état. Cependant, les termites raffolent de leur bois, et elles se détériorent assez rapidement.

 

 

 

L'école accueille aujourd'hui 120 élèves pour une population de 500 habitants environ venant majoritairement du nord, et qui est donc plutôt mobile.

 


Les 4 classes ne comptent qu'une vingtaine à trentaine d'élèves, soit bien moins que les classes que nous visitons habituellement.

Par conséquent, 5 enfants sont reçus au certificat d’étude sur 8, ce qui est très positif.

 

La moitié des enseignants sont pourtant des volontaires, et ne touchent que 5 000 FCFA par mois, soit l'équivalant de 7,40€, qui proviennent des cotisations des parents d'élèves, soit 1 400 FCFA par enfant, plus un cahier et un stylo.

 

 

Comme beaucoup d'autres, l'école manque cruellement de manuels, de français, mathématiques, sciences ou encore de cartes et mappemondes et autres affiches sur le corps humain.

Les apatams sont plutôt en mauvais état.Un accord a été donné au directeur de l'hôpital pour la construction d'un apatam de 3 classes.Un apatam de 3 classes a été construit par l'association courant 2013.

Des livres de classes ont été distribué lors de la mission de novembre 2012.

En ce qui concerne l'eau, la pompe la plus proche est à 2 km à Logopé, mais les villageois recueillent aussi l’eau de ruissellement ou celle d’une carrière qu’ils font décanter avec des cendres avant de la boire.